Vie quotidienne

Dix-douze enfants par classe maximum, une pédagogie qui s’adapte aux besoins de chacun et des projets de scolarité sur mesure. C’est la ligne de conduite de Dix sur Dix. Conçue pour accueillir et donner une place aux malmenés et/ou délaissés de l’école ordinaire, cette petite école privée hors contrat a fait sa première rentrée en banlieue sud de Paris. Reportage.

La délégation interministérielle à la stratégie nationale pour les troubles du neurodéveloppement publie son premier guide destiné à  aider parents et professionnels, à choisir parmi les programmes de guidance parentale scientifiquement validés, celui qui sera le plus adapté. Pour accompagner au mieux les enfants neuroatypiques.

Dans les Hauts de Seine,  les crèches Poulpi accueillent les 15 mois- 6 ans, avec et sans neuroatypie. Professionnels de la petite enfance et thérapeutes y travaillent ensemble, pour aider chaque enfant à se développer et le mener le plus sereinement vers l’école. Reportage.

Sésame indispensable pour pour devenir un adulte autonome, le permis de conduire n’est déjà pas à la portée de toutes les bourses. S’y ajoute une inégalité criante quand on vit avec un trouble du neurodéveloppement, comme le révèle une récente enquête de la fédération Mauvais Cancres : les auto-écoles ne savent-parfois ne veulent-pas s’adapter aux besoins spécifiques de leurs élèves neuroatypiques. 

Diagnostiquée d’un TDA à l’Hôpital Robert Debré, Cerise bénéficiait d’un tiers temps dans le cadre de son PAP. Jusqu’au moment où un médecin de la CDAPH* a estimé « que le trouble n’est pas un handicap ». Sa maman, Marie, nous raconte.

Chaque année, de nombreux élèves avec un TND ( dys, TDAH ou autistes) se voient refuser leurs aménagements aux examens. Tous sont scolarisés dans des établissements privés, à Paris. Pourquoi ces refus ? Quels recours pour les familles ? Face à une administration inflexible, parents et associations dénoncent une discrimination.

Insérer les personnes autistes dans le milieu professionnel ordinaire, tout en les aidant à gagner en autonomie dans leur vie quotidienne. Telle était l’ambition de Jean-François Dufresne, président de l’association Vivre et Travailler Autrement. Depuis, l’expérimentation est devenue un modèle dupliqué sur tout le territoire

Une semaine avant le prochain comité interministériel du handicap, la ministre déléguée au handicap promet de prochaines mesures pour simplifier et uniformiser l'accès aux droits des usagers des MDPH.

A l'appui de notre enquête "Voyage dans le labyrinthe des MDPH" dans le numéro 2 de Zèbres & Cie, nous avons demandé à quatre mamans d'enfants porteurs de troubles du neurodeveloppement de raconter leur expérience des Maisons Des Personnes Handicapées (MDPH).

Diagnostiquée dyslexique dès son enfance, Athénaïs Fondrevelle a longtemps dû jongler avec des difficultés scolaires, un manque de reconnaissance et des stratégies d’adaptation qu’elle a développées au fil du temps.

La communication entre patients et professionnels de santé n'est pas toujours simple, surtout quand le handicap s'en mêle. Pour y aider, l'associationCoactis Santé a créé SantéBD : une collection de mini-bandes dessinées personnalisables, qui expliquent simplement en images à quoi s'attendre lors des visites médicales. Pauline d’Orgeval, la co-présidente, revient  sur la genèse de ce projet aussi unique qu'utile.

Être ou devenir parent avec un trouble du développement de la coordination (TDC) ne va pas forcément de soi, souligne une enquête menée par l’association Dyspraxie France Dys (DFD) auprès d’adultes déjà parents ou en âge de le devenir. Pour répondre au besoin de conseils et de soutien, l’association lance cette année des rendez-vous réguliers d’échanges. 

Les fêtes  approchent à grands pas et vous êtes à la recherche de cadeaux à la fois amusants et adaptés pour des enfants avec des troubles dys (dyslexie, dyspraxie, dyscalculie, etc.) ? Voici quelques idées de cadeaux à glisser dans la hotte du Père Noël. 

Regrouper dans un seul endroit tous les services et prises en charge utiles aux familles avec un enfant TSA pour mieux les épauler. Tel était l’objectif des fondateurs de l’association « sur les bancs de l’école » lorsqu’ils ont créé la maison de Ted à Paris en septembre 2009. Depuis, la structure parisienne a fait ses preuves et n’aspire qu’à une chose : grandir et essaimer. 

Au delà de la semaine de sensibilisation annuelle, l'emploi de personnes handicapées implique une réelle ouverture à la diversité de la part des entreprises. Et des actions très concrètes, 364 jours/an, pour adapter l'environnement de travail aux besoins particuliers de chacun. Une nécessité : un Français sur six est ou sera concerné par le handicap au cours de sa vie et 80 % de ces handicaps, dont le handicap cognitif parfois lié à la neurodiversité, sont invisibles.

S’informer, mieux comprendre, déconstruire les stéréotypes, pour éviter les discriminations au travail. C’est le but de la semaine Européenne pour l’emploi des personnes en situation de handicap (SEEPH), qui débute ce lundi. A l’INSERM, on n’a pas attendu ce coup de projecteur annuel pour sensibiliser le personnel à l’impact des handicaps dits invisibles. 60 salariés ont déjà joué le jeu pour expérimenter la réalité d’une vie avec une dyslexie, dyscalculie ou dyspraxie…le temps d’une matinée de formation atypique.

Votre enfant brûle de vous raconter sa journée. Mais sa parole s’emballe, bute sur des mots ou leurs premières syllabes. Il les répète ou elles ne sortent pas, malgré tous ses efforts. Bref, il bégaie. Ce trouble du flux ou du rythme de la parole, dont on estime qu’il touche plus de 600 000 personnes en France peut n’être que passager. Il doit dans tous les cas être correctement pris en charge, conseille Elisabeth Vincent, orthophoniste et vice présidente de l'Association Parole-Bégaiement (APB)

La Haute autorité de santé (HAS) a publié cette semaine ses recommandations de bonne pratique pour le diagnostic et la prise en charge du TDAH des enfants et adolescents. Objectif : faire mieux, plus tôt. Avec les familles. Et plus de soignants, mieux formés. 

Après six années de recherche clinique, la Start-Up Poppins lance son jeu vidéo musical sur tablettes et smartphones. Pour soutenir les enfants Dys dans leurs apprentissages : avant leur prise en charge par un orthophoniste ou entre les séances.