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Permis de conduire : un accès inégalitaire

Sésame indispensable pour pour devenir un adulte autonome, le permis de conduire n’est déjà pas à la portée de toutes les bourses. S’y ajoute une inégalité criante quand on vit avec un trouble du neurodéveloppement, comme le révèle une récente enquête de la fédération Mauvais Cancres : les auto-écoles ne savent-parfois ne veulent-pas s’adapter aux besoins spécifiques de leurs élèves neuroatypiques. 

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    Lutter contre les inégalités dans le champ des troubles du neurodéveloppement. C’est la mission que s’est fixée la fédération Mauvais Cancres, qui rassemble à ce jour une demi-douzaine d’associations départementales. Le champ d’action est vaste. Mais il en est un sur lequel la fédération est constamment sollicitée depuis six ans qu’elle existe, souligne son président Corentin Dugat : l’accès au permis de conduire. 

    Apprendre le code, puis à passer les vitesses, réaliser un dépassement sans danger ou un créneau sans faute, tout en restant concentré sur les panneaux routiers  ? Ce n’est déjà pas simple en soi quand on vit avec une dyslexie, une dyspraxie ou un TDAH : difficile d’apprendre à être multitâche au volant, quand on peine à déchiffrer l’écrit en un clin d’œil, que l’on gère mal l’espace et/ou les innombrables stimulations sensorielles, ou que l’esprit s’échappe à la moindre distraction. 

    Et cela l’est d’autant moins que les auto-écoles ne savent rien ou pas grand chose des TND et en tous cas pas adapter leur enseignement aux besoins spécifiques des élèves. Les résultats de l’enquête récemment menée par la fédération Mauvais Cancres lève un coin de voile sur l’ampleur du problème, révélant combien le permis de conduire se dresse comme un énième obstacle injuste sur le chemin des personnes vivant avec un TND.  

    533 personnes ont répondu à l’enquête, qui consistait en un questionnaire, adressé via les réseaux sociaux, des auto-écoles, des écoles supérieures ou des facs aux personnes vivant avec un trouble du neurodéveloppement, passant ou ayant passé le permis de conduire. Près d’un répondant sur deux déclarait vivre avec un seul TND (un trouble dys pour les deux tiers), mais près de 40 % déclarent vivre à la fois avec un trouble dys et un TSA, avec un TDAH et des troubles dys, ou un TDAH combiné à un TSA. Deux personnes sur trois ne l’ont pas déclaré en s’inscrivant à l’auto école.

    Des auto-écoles pas assez formées aux TND

    Pourquoi ? 42,9 % pensaient que cela n’aurait pas de retentissement sur le permis. Mais pour un quart d’entre eux, par peur d’être jugés et/ou se voir refuser le permis. Ou plus simplement, parce qu’ils pensaient que les moniteurs n’avaient aucune formation sur le sujet. A raison, car dans la majorité des cas cela n’a pas du tout (41,1%) ou rarement (30,8 %) été pris en compte.

    Pour le code, grâce à la FFDYs la possibilité de bénéficier d’aménagements (sessions adaptées avec lecture à voix haute et temps supplémentaire) existe depuis dix ans. Mais outre que toutes les autoécoles n’en sont pas informées, ou les propose selon leur bon vouloir, cela ne concerne que les candidats dys regrette Corentin Dugat.

    Et les répondants à l’enquête déplorent le manque d’adaptation des supports, le caractère illogique de certaines questions, le bruit qui empêche de se concentrer dans la salle. Côté conduite, ils soulignent le manque de formation, de compréhension, de patience et de pédagogie adaptée des moniteurs face à leurs difficultés.

    Le tout engendre un surcoût parfois énorme : alors que la moyenne nationale des leçons de conduite nécessaires avant de passer le permis tourne autour  de 35 heures, pour près des deux tiers des les personnes avec un TND qui ont répondu à l’enquête, il leur en a fallu une cinquantaine !

    Claudine Proust 

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